Master thesis

Intelligence émotionnelle à l’école primaire : perception des enseignant·e·s et activités mises en place pour en favoriser le développement

PSPE

  • Fribourg, Suisse, 2024

163 pages

Travail de master: Université de Fribourg (Suisse), 2024

French Cette recherche vise à étudier les perceptions des enseignant·e·s à l’égard de l’intelligence émotionnelle et les activités qui sont mises en place à l’école primaire pour favoriser le développement de cette intelligence. Nous nous intéressons à cette thématique parce qu’il est reconnu que le travail sur l’intelligence émotionnelle à l’école peut apporter plusieurs bénéfices au niveau du climat de classe, des comportements des élèves et aussi des résultats scolaires (Antognazza, 2017 ; Downey et al., 2014 ; Goleman, 2014). En lien avec ces éléments théoriques, nous avons retenu trois questions de recherche : la première s’intéressant aux perceptions des enseignant·e·s à propos de l’intelligence émotionnelle, la deuxième aux raisons pour lesquelles ces professionnel·le·s proposent ou non des activités sur ce thème en classe, et la troisième aux types d’activités qui sont mises en place. Pour pouvoir répondre à ces trois questions de recherche, nous avons d’abord fait passer un questionnaire auprès de 40 enseignant·e·s d’école primaire d’une commune du canton du Tessin. Ceci afin de récolter des premières informations par rapport à l’espace accordé à l’intelligence émotionnelle en classe. Le questionnaire nous a également permis d’effectuer une sélection pour créer un échantillon hétérogène destiné à des études de cas. Cet échantillon restreint de huit participant·e·s a pris part à des entretiens semi-dirigés, dans le but d’approfondir la manière dont certain·e·s enseignant·e·s considèrent et intègrent l’intelligence émotionnelle dans leur pratique. Les résultats ont globalement révélé que les enseignant·e·s ont une vision positive de l’intelligence émotionnelle et en reconnaissent l’importance. Une telle vision est présente à la fois chez ceux·celles qui proposent des activités d’intelligence émotionnelle et ceux·celles qui ne le font pas. Les raisons qui poussent à proposer de telles activités sont multiples et portent à la fois sur des aspects relationnels et cognitifs. Les activités proposées sont variées : conseil de coopération, scénettes, lectures, etc. Toutefois, il y a aussi des enseignant·e·s qui évoquent des raisons qui empêchent l’intégration des activités d’intelligence émotionnelle dans leur enseignement. Le manque de temps et l’impression de ne pas être suffisamment formé·e·s sur le sujet sont certaines des raisons qui posent obstacle à l’intégration de cette dernière dans le programme scolaire. Notre recherche a fait émerger d’une part le besoin d’une meilleure clarté à propos de la place à accorder à l’intelligence émotionnelle dans le plan d’études tessinois. D’autre part, elle a fait émerger la question de comment intervenir dans la formation des enseignant·e·s pour leur permettre de se sentir compétent·e·s dans la proposition d’activités liées à l’intelligence émotionnelle. En conclusion, le travail a montré la nécessité d’intervenir pour soutenir le besoin émergent de créer une société davantage émotionnellement intelligente.
Collections
Faculty
Faculté des lettres et des sciences humaines
Department
Département des sciences de l'éducation et de la formation
Language
  • French
Classification
Education, teaching
Notes
  • Bibliographie
License
CC BY
Open access status
diamond
Identifiers
Persistent URL
https://folia.unifr.ch/unifr/documents/330513
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