Doctoral thesis

Perceptions of responsiveness and rejection from a romantic partner : implications for individuals and relationship functioning

SPR

  • Fribourg, Switzerland, 2022

1 ressource en ligne (137 pages) ; 1 fichier pdf

Thèse: Université de Fribourg (Suisse), 2022

English French From birth, human beings need to be embedded into social ties to function best, because other individuals can provide us with a sense of belonging, which is a fundamental human need. One of the closest bonds we build throughout our life is with our intimate partners. When the relationship involves intimacy, commitment, attachment, and when both partners accept and support each other’s needs and goals, individuals may experience an increase in relationship satisfaction as well as physical and mental well-being. However, feeling rejected by a partner may impair the feeling of connectedness and belonging, affect emotional and behavioural responses. Specifically, rejection sensitivity, a heightened fear of rejection may trigger strong emotional responses and have deleterious consequences on individuals’ well-being and on relationship functioning. To build and maintain a close relationship, one must provide and be provided with support and acceptance, thus reinforcing intimacy. In this vein, perceptions of partner’s responsiveness is a key process. When we perceive our partner to be responsive to our needs or desires, in turn we naturally strive to respond positively and adequately to our partner’s needs and desires. This implies that individuals are interdependent, and changes in one partner prompt changes in the other. Evidence suggests that partners regulate themselves and co-regulate each other in their emotional, psychological, and physiological responses. However, such processes may threaten the relationship when partners face stressful situations or interactions, like the transition to parenthood or rejection. The goal of the present thesis is to provide extensive evidence for the role of perceptions of being accepted or rejected by a significant other on individual and relationship functioning, while considering the contextual settings. Study 1 examined emotional changes following rejection in a sample of 98 couples and dyadic patterns of rejection sensitivity over the course of one week of ambulatory assessment. The results revealed that rejection triggered negative emotions, but neither rejection sensitive individuals nor dyadic patterns of rejection sensitivity showed emotional changes following rejection. Such findings highlight potential emotional strategies individuals build to protect themselves and what may be the consequences for their relationship. Study 2 offers an insight on how experiencing daily rejection has implications on perceptions of the partner’s responsiveness and whether rejection sensitivity may amplify or dampen these associations, using a sample of 75 young couples. Data from 14 days of an ambulatory assessment showed that rejection sensitivity and rejection experiences do play a significant role in perceptions of responsiveness. Moreover, rejection sensitive women were less sensitive to rejection, through their perceived responsiveness. The findings particularly emphasise the importance of interdependence between partners when facing potential hurtful interactions and the implications for them. In study 3, we looked at transition to parenthood, a challenging and potentially stressful time for both partners, in which both may need increases in support from each other. We focused on cortisol associations between partners and examined whether stress levels and perceived partner responsiveness were associated with cortisol linkage. Our findings indicated evidence for cortisol linkage across the transition. While stress levels in men were associated with stronger cortisol linkage, perceived partner responsiveness was not associated with linkage between partners. Study 3 shed more light on the coregulation process occurring between partners and its correlates with stress and relational processes. Taken together, the results of these three studies suggest that perceptions of being accepted or rejected by an intimate partner guide emotional, behavioural and physiological responses of both partners and have important implications for their functioning and their relationship. Dès la naissance, les êtres humains ont besoin d‘être connectés avec d’autres personnes pour fonctionner au mieux. En effet, ce sont nos relations avec les autres qui nous assurent un sentiment d’appartenance, qui est un besoin fondamental. Une des relations les plus proches que nous construisons au cours de notre vie, et qui peut nous fournir ce sentiment d’appartenance est celle créée avec nos partenaires. Il est important que la relation implique de l’intimité, de l’engagement, de l’attachement, et que les deux partenaires s’acceptent et se soutiennent mutuellement dans leurs besoins et leurs buts. Ainsi, la satisfaction de la relation et le bien-être physique et mental des partenaires seront plus à même de s’améliorer. Cependant, se sentir rejeté-e peut affecter le sentiment d’appartenance et celui d’être connecté à son ou sa partenaire, et affecter les réponses émotionnelles et comportementales. Spécifiquement, la sensibilité au rejet, une peur élevée de rejet, peut potentiellement susciter une réponse émotionnelle forte. En retour, il peut y avoir des conséquences nuisibles pour le bien-être des partenaires et pour le bon fonctionnement de la relation de couple. Pour construire et maintenir une relation amoureuse, chaque partenaire doit fournir soutien et acceptation et cela renforce donc le sentiment d’intimité dans la relation. Ainsi, les perceptions de réceptivité du ou de la partenaire sont un processus primordial dans les relations de couple. Quand on perçoit son ou sa partenaire comme étant attentif et réceptif à nos besoins ou nos désirs, nous aspirons naturellement à répondre de manière adéquate aux besoins de notre partenaire. Cela implique que les partenaires sont interdépendants, c’est-à-dire que les changements chez l’un-e, provoque des changements chez l’autre. La littérature suggère que les partenaires se régulent eux-mêmes et se co-régulent dans leurs réponses émotionnelles, comportementales et physiologiques. Cependant, ces processus peuvent mettre à mal la relation quand les partenaires sont confrontés à des situations ou des interactions stressantes, comme la transition à la parentalité ou lors de situations de rejet. Le but principal de cette thèse est de fournir des évidences plus approfondies sur le rôle que joue les perceptions de rejet et de réceptivité d’un-e partenaire sur les deux partenaires, et sur le fonctionnement de la relation, tout en prenant en compte le contexte.
L’étude 1 investigue les changements émotionnels après des expériences de rejet dans un échantillon de 98 couples, ainsi que les formes dyadiques de sensibilité au rejet, avec des évaluations ambulatoires réparties sur une semaine. Les résultats ont montré que le rejet provoque des émotions négatives, mais ni les personnes sensibles au rejet, ni les formes dyadiques de sensibilité au rejet n’ont montré de changements émotionnels. Ces résultats mettent en exergue les potentielles stratégies émotionnelles que les individus mettent en place pour se protéger, ainsi que les conséquences possibles pour eux et pour leur relation de couple.
L’étude 2 offre un aperçu sur les implications du rejet perçu au quotidien sur les perceptions de la réceptivité du partenaire, et examine si la sensibilité au rejet peut amplifier ou atténuer ces associations. Avec un échantillon de 75 jeunes couples, les données sur 14 jours d’évaluations ambulatoires ont montré que la sensibilité au rejet et les expériences de rejet jouent un rôle significatif sur les perceptions de réceptivité. Les femmes plus sensibles au rejet ont perçu moins de rejet au quotidien, et cela s’est observé à travers leurs perceptions de la réceptivité de leur partenaire. Ces résultats mettent l’accent sur la nature interdépendante entre les partenaires lorsqu’ils font face à des interactions qui peuvent être blessantes, ainsi que les implications pour les deux partenaires. Dans l’étude 3, nous avons exploré la transition à la parentalité, une période stressante pour les deux partenaires, et qui demande que chaque partenaire se soutienne plus. Nous nous sommes focalisés sur la synchronisation du cortisol entre les partenaires, et si les niveaux de stress et de perceptions de réceptivité du partenaire étaient associés avec cette synchronisation. Nos résultats montrent qu’il y a une synchronisation des niveaux de cortisol pendant la transition à la parentalité. Alors que les niveaux de stress des hommes ont montré une association avec la synchronisation, les perceptions de réceptivité n’ont montré aucunes associations entre les partenaires. L’étude 3 permet d’approfondir les connaissances sur le processus de co-régulation et synchronisation physiologique entre les partenaires ainsi que ses associations avec le stress et les processus relationnels. Pour conclure, les résultats des trois études suggèrent que les perceptions de réceptivité et de rejet par un partenaire amoureux guident les réponses émotionnelles, comportementales et physiologiques dans les interactions des deux partenaires, et ont des conséquences importantes pour le bon fonctionnement de la relation de couple.
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Faculté des lettres et des sciences humaines
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Psychology
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