Research report

Cours de langue pour les collaborateurs de l’Administration fédérale : évaluation et analyse de l’offre et de son utilisation : Ausführlicher Projektbericht

    2013

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English French German Italian This final report describes the activities undertaken during the project (1 March 2012– 28 February 2013) carried out by the Institute of Argumentation, Linguistics and Semiotics (Università della Svizzera italiana – USI). The report was reviewed by the supervisors of the RCM (Research Centre on Multilingualism – RCM) Prof. A. Duchêne, Dr. R. Coray and the members of the steering group within the Federal Administration L. Bürgi, K. Karlen, P. Malinverno, S. Marra and V. Pini, and was finalised in March 2013. The analysis of the courses offered by the two language schools that received a mandate from the Federal Office of Personnel (FOPER) revealed that the approximately 500 course attendances at the two schools in the years 2010 and 2011 correspond to about a quarter of the total demand (some 2,000) as estimated in an internal survey in 2007. The majority of courses offered by the mandated language schools are in French; the preferred course type in the official languages at both schools is an in-house group class with a focus on conversation, rather than on the attainment of a language certificate. Qualitative interviews were conducted with the administrative directors of both mandated language schools and with HR and personnel administrators in the departments and administrative offices of the Federal Administration. The results of the interviews revealed substantial diversity in the course offer between the administrative offices as well as a certain discrepancy between the institutional requirement for language certificates – which facilitate quality control by means of standardized examinations – and the individual needs of the employees, who generally prefer courses that address the practical issues of their work environment. These findings correspond to the attendants’ preference for conversation courses at the two mandated language schools. In the second part of the project, an online survey was conducted, in which 5,576 of the Federal Administration's 35,618 employees (yearly average 2011) took part. The overall response rate was 15.7% of all Federal Administration employees. When interpreting the findings, it is important to note that the Federal Department of Defence, Civil Protection and Sport (DDPS) – with a response rate of 1.2% – is clearly underrepresented, while the Federal Department of Environment, Transport, Energy and Communications (DETEC) (response rate of 47.1%) and the Federal Department of Foreign Affairs (FDFA) (response rate of 32.2%) are overrepresented. If the DDPS is excluded, the overall rate of return is 23.6%. The results of the survey provide information on which languages and which partial competences are required for everyday tasks in the Federal Administration; it also gives details on what improvements are desired. In general, a high rate of individual multilingualism can be observed; the functionally most important language is standard German, followed by French and Swiss German. A quarter of all respondents rate their language competence as adequate; three quarters would like to improve their language skills for everyday work situations. Roughly 9% of all respondents are currently attending a language course offered by the Federal Administration. Regarding the degree to which employees take advantage of the courses offered, the survey shows that the classes organised by the administrative offices continue to cover a demand currently only partially satisfied by the language schools that received the mandate from FOPER. At present, the latter courses make up 32% of all courses attended by respondents; 15% of the courses are taught by self-employed teachers and 15% by teachers employed by the Federal Administration, while other language schools make up a further 20%. In addition, the findings of the online survey confirm both the results of the interviews with HR and personnel administrators and the statistics from the language schools mandated by FOPER: in general, employees at the Federal Administration prefer courses that teach specific, work- related language skills, rather than courses that lead to a language certificate. Ce rapport final décrit les activités menées au cours du projet ( 1er mars 2012–28 février 2013 ) par l’Institut d’argumentation, de linguistique et de sémiotique ( Università della Svizzera italiana – USI ). Le rapport a été révisé par les responsables du CSP ( Centre de compétence sur le plurilinguisme ) Prof. A. Duchêne et Dr. R. Coray ainsi que par les membres du groupe d’accompagnement L. Bürgi, K. Karlen, P. Malinverno, S. Marra et V. Pini. Il a été finalisé en mars 2013 en tenant compte de leurs suggestions de modifications. Au cours de la première phase du projet, l’analyse de l’offre de cours des deux écoles de langues mandatées par l’Office fédéral du personnel ( OFPER ) a montré que les quelques 500 participations aux cours dans ces deux écoles en 2010 et 2011 représentent le quart environ des besoins totaux ( 2'000 participations ) établis lors d’une évaluation interne des besoins en 2007. La majorité des cours suivis dans ces deux écoles sont des cours de français. Dans les deux écoles le type de cours de langues officielles préféré est le cours en groupe suivi sur le lieu de travail, focalisé sur la conversation et non sur l’obtention d’un diplôme. Des entretiens qualitatifs avec les dirigeants des deux écoles de langues mandatées par l’OFPER ainsi qu’avec des responsables des ressources humaines et du développement du personnel des départements et unités de l’Administration fédérale ( Adm. féd. ) ont étés menés par la suite. Les entretiens ont révélé la diversité considérable des cours offerts entre les unités administratives ainsi qu’un certain décalage entre les exigences institutionnelles en matière de cours sanctionnés par des diplômes, qui permettent un contrôle de la qualité grâce à des examens, et les besoins individuels des collaborateurs en cours permettant le développement de compétences adaptées à des situations de travail spécifiques. Ce résultat coïncide avec la préférence pour les cours de conversation observée dans les deux écoles mandatées. Une enquête en ligne à laquelle ont participé 5’576 personnes de l’Adm. féd. a été menée dans une seconde phase du projet. 15.7% des 35’618 employés de l’Adm. féd. ( moyenne annuelle de 2011 ) ont ainsi pris part au questionnaire. Lors de l’analyse il convient de prendre en compte que le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports ( DDPS ) ( taux de réponse de 1.2 % ) est fortement sous-représenté, tandis que le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication ( DETEC ) et le Département fédéral des affaires étrangères ( DFAE ) ( taux de réponse de 47.1%, resp. de 32.2 % ) sont surreprésentés. Si l’on retranche les retours en provenance du DDPS, le taux de réponse atteint 23.6%. Le questionnaire renseigne sur quelles langues et quelles compétences partielles sont quotidiennement mises à contribution au travail ainsi que sur les améliorations souhaitées. Un haut degré de plurilinguisme individuel peut être observé dans le travail quotidien ; la langue fonctionnellement la plus importante est l’allemand standard, suivie du français et du suisse-allemand. Un quart des répondants estime que leurs compétences linguistiques sont suffisantes pour leur travail, trois-quarts souhaitent améliorer leurs compétences et 9% suivent actuellement un cours de langue au sein de l’Adm. féd. En ce qui concerne l’usage de l’offre de cours, le questionnaire confirme que les cours organisés par les unités administratives couvrent des besoins qui ne le sont que de manière partielle par les écoles de langues mandatées par l’OFPER. Ces dernières assurent actuellement 32% des cours mentionnés par les répondants, tandis qu’environ 15% des cours sont assurés par des enseignants privés, 15% par des collaborateurs spécialisés internes à l’administration et 20% par d’autres écoles de langues. Les données du questionnaire en ligne confirment également les résultats obtenus grâce aux entretiens menés avec les responsables des ressources humaines et du développement du personnel ainsi que ceux issus des statistiques des écoles de langues mandatées par l’OFPER, montrant que les besoins du personnel concernent plus des compétences adaptées à des situations de travail spécifiques que l’obtention d’un diplôme. Dieser Schlussbericht beschreibt die Aktivitäten, die während der Projektzeit (Projektbeginn 1. März 2012, Projektende 28. Februar 2013) vom Institut für Argumentation, Linguistik und Semiotik (Università della Svizzera italiana - USI) durchgeführt wurden. Der Bericht wurde von den Verantwortlichen des KFM (Kompetenzzentrum für Mehrsprachigkeit - KFM) Prof. Dr. A. Duchêne, Dr. R. Coray und den Mitgliedern der Begleitgruppe L. Bürgi, K. Karlen, P. Malinverno, S. Marra und V. Pini visiert und gemäss deren Änderungsvorschlägen im März 2013 fertiggestellt. Im ersten Teil dieses Projektes wurde anhand der Analyse des Kursangebotes der vom Eidgenössischen Personalamt (EPA) beauftragten zwei Sprachschulen festgestellt, dass die rund 500 jährlichen Kursbesuche bei diesen beiden Schulen 2010 und 2011 bei ungefähr einem Viertel des totalen Bedarfs von ca. 2’000 Kursbesuchen liegt, der 2007 in einer internen Bedarfsabschätzung angenommen worden war. Die meisten Kursbelegungen in diesen beiden Sprachschulen betreffen Französischkurse. Die bevorzugte Kursart ist in den Amtssprachen bei beiden Schulen der Inhouse- Gruppenkurs, dessen Schwerpunkt auf Konversation und nicht auf Erlangung eines Diploms liegt. Es wurden danach qualitative Interviews mit den Geschäftsführenden der beiden vom EPA beauftragten Sprachschulen und mit HR- und Personalentwicklungsverantwortlichen der Departemente und Verwaltungseinheiten der Bundesverwaltung (BVerw) geführt. Sie legten eine beträchtliche Diversität des Sprachkursangebots zwischen den Verwaltungseinheiten an den Tag und zeigten eine gewisse Diskrepanz auf zwischen dem institutionellen Bedarf nach Diplomkursen, die eine Qualitätskontrolle mittels Zertifizierung durch Diplomprüfungen ermöglichen, und dem individuellen Bedürfnis der Mitarbeitenden nach Kursen, die spezifisch arbeitsplatzrelevante Kompetenzen vermitteln. Dieser Befund deckt sich mit der Präferenz für Konversationskurse bei beiden beauftragten Sprachschulen. Im zweiten Teil dieses Projektes wurde eine Online-Umfrage durchgeführt, an welcher 5’576 Personen der BVerw teilgenommen haben. Damit beläuft sich die Rücklaufquote bei einem Total von 35’618 Bundesangestellten (Jahresdurchschnitt 2011) auf 15.7% der gesamten BVerw. Bei der Interpretation der Resultate ist zu berücksichtigen, dass das VBS (Rücklaufquote: 1.2%) stark unterrepräsentiert ist, während das UVEK (47.1%) und das EDA (32.2%) überrepräsentiert sind. Schliesst man bei der Berechnung der Rücklaufquote das VBS aus, dann ergibt sich eine Quote von 23.6%. Die Umfrage gibt Auskunft darüber, welche Sprachen und welche Teilkompetenzen im Arbeitsalltag zum Einsatz kommen und wo Verbesserungen gewünscht werden. Es ist ein hoher Grad an individueller Mehrsprachigkeit im Arbeitsalltag feststellbar, die funktionell wichtigste Sprache ist Hochdeutsch, gefolgt von Französisch und Schweizerdeutsch. Ein Viertel der Befragten schätzt ihre Sprachkompetenzen als für ihre Arbeit genügend ein, drei Viertel möchten ihre Sprachkompetenzen für den Arbeitsalltag verbessern, ca. 9% besuchen aktuell einen Sprachkurs bei der BVerw. Bezüglich der Nutzung des Sprachkursangebotes bestätigt die Umfrage, dass Kurse, die von den Verwaltungseinheiten organisiert sind, nach wie vor einen Bedarf abdecken, der in der heutigen Form von den vom EPA beauftragten Sprachschulen nur zum Teil erfüllt wird. Letztere decken aktuell 32% der von den Befragten erwähnten Kursbesuche ab, Kurse von privaten Lehrpersonen und verwaltungsinternen spezialisierten Mitarbeitenden je ca. 15% und andere Sprachschulen ca. 20%. Zudem bestätigen die Daten der Online-Umfrage die Resultate, die aus den Interviews mit den HR- und Personalentwicklungsverantwortlichen und aus den Statistiken der vom EPA beauftragten Sprachschulen hervorgehen, dass die Bedürfnisse der Angestellten eher in Richtung spezifischer, arbeitsplatzrelevanter Kompetenzen als der Erlangung eines Diploms gehen. Questo rapporto finale descrive le attività condotte durante il progetto (dal 1 marzo 2012 al 28 febbraio 2013) dall’Istituto di Argomentazione, Linguistica e Semiotica (Università della Svizzera italiana - USI). Il rapporto è stato approvato dai responsabili del CSP (Centro di competenza per il plurilinguismo) Prof. A. Duchêne e Dr. R. Coray e dai membri del gruppo di accompagnamento L. Bürgi, K. Karlen, P. Malinverno, S. Marra e V. Pini. Il rapporto è stato ultimato nel mese di marzo 2013, tenendo conto dei suggerimenti di modifica ricevuti. Nel corso della prima fase del progetto si è stabilito con un’analisi dell’offerta dei corsi delle due scuole incaricate dall’Ufficio federale del personale (UFPER) che le circa 500 partecipazioni ai corsi nel 2010 e nel 2011 rappresentano approssimativamente un quarto del fabbisogno totale delle partecipazioni (ca. 2'000) rilevato nel 2007 nell’ambito di una stima interna della richiesta. La maggioranza dei corsi frequentati in queste due scuole è costituita da corsi di francese. In entrambe le scuole, per quanto riguarda le lingue ufficiali, il tipo di corso preferito è il corso in gruppo inhouse, il cui accento è posto sulla conversazione e non sull’ottenimento di un diploma. In seguito sono state condotte delle interviste qualitative con i dirigenti delle due scuole di lingua mandatarie dell’UFPER, come pure con i responsabili delle risorse umane e dello sviluppo del personale nei dipartimenti e nelle unità amministrative dell’Amministrazione federale (Amm. fed.). I colloqui hanno rivelato una notevole diversità nell’offerta di corsi, oltre a una certa discrepanza tra le esigenze istituzionali relative ai corsi che conducono a un diploma, (così permettendo un controllo della qualità grazie a una certificazione tramite esami) e i bisogni individuali dei collaboratori, i quali generalmente preferiscono dei corsi che favoriscano lo sviluppo di competenze appropriate a situazioni di lavoro specifiche. Questo risultato coincide con la preferenza per i corsi di conversazione osservata in entrambe le scuole incaricate. Nella seconda fase del progetto è stato svolto un sondaggio via internet a cui hanno partecipato 5’576 impiegati dell’Amm. fed., vale a dire il 15.7% dei 35’618 collaboratori (media annuale del 2011). Nell’interpretazione dei risultati è importante tener conto del fatto che il Dipartimento federale della difesa, della protezione della popolazione e dello sport (DDPS) (tasso di risposta del 1.2%) è fortemente sottorappresentato, mentre il Dipartimento federale dell'ambiente, dei trasporti, dell'energia e delle comunicazioni (DATEC) e il Dipartimento federale degli affari esteri (DFAE) sono sovrarappresentati con dei tassi di risposta del 47.1% e del 32.2 %. Se si escludono i dati provenienti dal DDPS, il tasso di risposta raggiunge il 23.6%. Il questionario fornisce informazioni su quali lingue e quali competenze parziali sono utilizzate quotidianamente al lavoro nell’Amm. fed., oltre che sui miglioramenti auspicati. Si osserva un alto grado di plurilinguismo individuale; la lingua funzionalmente più importante è il tedesco standard, seguito dal francese e dallo svizzero tedesco. Un quarto dei partecipanti al questionario ritiene le competenze linguistiche sufficienti per il proprio lavoro, tre quarti vorrebbero migliorare le loro competenze e il 9% segue attualmente un corso di lingua in seno all’Amm. Fed. Per quanto concerne l’utilizzo dell’offerta di corsi, il questionario conferma che i corsi organizzati dalle unità amministrative coprono un bisogno che – nella sua forma attuale – è solo in parte soddisfatto dalle scuole di lingua incaricate dall’UFPER. Quest’ultime assicurano attualmente il 32% dei corsi menzionati dai partecipanti al questionario; gli insegnanti privati indipendenti e i collaboratori specializzati dell’Amm. fed. forniscono entrambi il 15% del totale, mentre un altro 20% è assicurato da altre scuole di lingue. I dati raccolti tramite il questionario online confermano sia i risultati ottenuti nei colloqui condotti con i responsabili delle risorse umane e del personale che i dati forniti dalle statistiche delle scuole di lingue incaricate dall’UFPER: i bisogni dei collaboratori dell’Amm. fed. sono soddisfatti dai corsi di lingua che insegnano competenze specifiche appropriate alle situazioni di lavoro piuttosto che dai corsi in cui è previsto l’ottenimento di un diploma.
Faculty
Faculté des lettres et des sciences humaines
Department
Institut de plurilinguisme
Language
  • German
Classification
Language, linguistics
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Institut de plurilinguisme

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