Investir dans le Private Equity : quels sont les risques et les rendements attendus ?
SONAR|HES-SO
- Genève : Haute école de gestion de Genève
42 p.
Bachelor of Science HES-SO en Economie d'entreprise: Haute école de gestion de Genève, 2023
French
Les actifs alternatifs, notamment le Private Equity séduisent d’avantage ces dernières années. Ce travail a eu pour objectif de donner une vue d’ensemble des risques et des rendements potentiels pour un investisseur souhaitant allouer une part de son capital dans des fonds de Private Equity.
Dans la première partie de ce travail, nous avons constaté l’évolution fulgurante de cette classe d’actifs au cours des dix dernières années ainsi que ses caractéristiques spécifiques. L’IRR, le TVPI ou encore le PME sont les mesures de performances les plus couramment utilisées, en particulier le PME qui permet de comparer le marché privé au marché public. Cette classe d’actifs, souvent décrite comme risquée, est dotée de plusieurs risques spécifiques tels que le risque de financement, de liquidité, de marché ou encore de capital. Ces risques encourus par l’investisseur peuvent être réduits, d’une part en diversifiant ses positions mais également en effectuant une due diligence approfondie.
Cette classe d’actifs unique peut faire bénéficier un investisseur de rendements exceptionnels pouvant aller jusqu’à 79% annuellement pour le top quartile du Venture Capital mais également des pertes similaires. Les fonds Buyout génèrent en moyenne des performances du top quartile à hauteur de 56%, moins intéressantes mais non négligeables. Historiquement, les rendements médians du Venture Capital (8.2%) sont plus faibles que le Buyout (15.6%). La problématique principale pour un investisseur est l’écart type considérable entre les quartiles, s’élevant à 41% en 2021. Le choix d’un bon gérant est par conséquent indispensable.
Dans un deuxième temps, l’exposition du marché privé au marché public a pu être démontré à l’aide d’une régression linéaire. Le Russel 2000 ayant été considéré comme le marché, le Beta du marché s’est élevé à 31.6% pour le Buyout contre 32.2% pour le Venture Capital. Cette faible exposition au marché a pu être prouvée à l’aide du calcul du Maximum Drawdown. Alors qu’il s’élevait à 44% pour le S&P500 lors de la crise de 2008, il a été seulement de 29% pour le Buyout et 27% pour le Venture Capital.
Finalement, à l’aide du logiciel Rstudio, l’allocation optimale dans un portefeuille actions représenté par la S&P500 a permis de démontrer qu’une part de 9.39% de Venture Capital et de 40.23% de Buyout permettait d’augmenter le ratio de Sharpe du portefeuille.
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Language
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Classification
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Economics
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Notes
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- Haute école de gestion Genève
- Economie d'entreprise
- hesso:hegge
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