Bachelor thesis

Transition énergétique des navires de transport de fret : vers quelles sources de propulsion se tourner pour répondre aux objectifs environnementaux jusqu’en 2050 ?

SONAR|HES-SO

  • Genève : Haute école de gestion de Genève

77 p.

Bachelor of Science HES-SO en Economie d’entreprise: Haute école de gestion de Genève, 2023

French Confrontés aux objectifs environnementaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les armateurs doivent désormais adopter des mesures pour réduire leur empreinte carbonique. Ce travail vise à déterminer quels seraient les potentiels carburants alternatifs qui contribueraient efficacement à la décarbonisation des navires marchands de l’industrie maritime jusqu’à l’horizon 2050.
Le document débute en décrivant la 4ème révolution de propulsion actuelle, les sources de propulsions utilisées à ce jour ainsi que les enjeux de la transition énergétique des navires responsables de 90% du commerce mondial. Ensuite, quatre carburants alternatifs sélectionnés (ammoniac, biocarburants, hydrogène, méthanol) sont analysés en se penchant sur leurs méthodes de production actuelles, leur maturité des infrastructures logistiques et leur application à bord de navires actuels. Le travail ensuite examine la situation macro-économique pouvant influencer la transition énergétique de l’industrie maritime grâce à une analyse PESTEL.
Pour comprendre les coûts d’adoption de certains carburants alternatifs en tant que source de propulsion, une analyse quantitative compare les coûts de voyage d’un Supramax pour un voyage donné. L’impact environnemental est également pris en considération en ajoutant aux coûts une tarification par tonne de carbone émise. Pour mettre en évidence l’évolution du niveau de compétitivité des coûts d’un navire propulsé aux carburants alternatifs, l’analyse quantitative inclut dans un deuxième temps une prévision de prix des carburants à l’horizon 2050.
Ensuite, le travail analyse les barrières à l’adoption des carburants alternatifs, mettant en lumière les principales problématiques allant contre l’adoption de certains carburants à l’horizon 2050. Pour conclure, le travail regroupe les points de vue d’experts interviewés au sujet des futurs carburants au court et long terme, permettant d’avoir des avis directs venant d’acteurs au sein de l’industrie maritime.
A partir de ces analyses, nous avons pu donc déterminer que le transport en eaux profondes utiliserait à court terme le méthanol ainsi que les biocarburants, tandis qu’au long terme, l’hydrogène et plus particulièrement l’ammoniac seraient ajoutés. Le transport en eaux courtes serait lui caractérisé par l’utilisation d’ammoniac et d’hydrogène à court terme et l’utilisation de batteries se fera au long terme.
Language
  • French
Classification
Economics
Notes
  • Haute école de gestion de Genève
  • Economie d'entreprise
  • hesso:hegge
Persistent URL
https://folia.unifr.ch/global/documents/328524
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