Les émotions : un enjeu pour l’éducateur et l’éducatrice social·e
SONAR|HES-SO
- Robyr, Justine
- Jurisch Praz, Sarah (Degree supervisor)
- Sierre : Haute Ecole de Travail Social Valais, 2022
45 pages
Bachelor of Arts HES-SO en travail social: Haute école de Travail Social Valais, 2022
Émotions
éducation sociale
travail social
travail prescrit
travail réel
compétences émotionnelles
normes émotionnelles
régulation émotionnelle
normes sociales
éducateur et éducatrice social·e
French
Ce travail de Bachelor s’intéresse à la place des émotions chez les éducateurs et éducatrices sociales. Tout individu ressent des émotions et ces dernières exercent une influence sur le déroulement de ses journées. Elles permettent notamment de créer des liens ; ils sont primordiaux pour l’individu, qui est, avant tout, un être social. Les émotions sont personnelles et innées, mais partagées avec autrui.
Néanmoins, de nombreuses règles stipulent le type d’émotion qu’il est socialement acceptable ou non de montrer dans une situation. Ces règles, explicites ou implicites, se nomment les normes émotionnelles. Ces normes se différencient selon les groupes sociaux auxquels appartient l’individu. De ce fait, toute personne est influencée selon diverses règles, selon les contextes où elle se situe : cadre familial, groupe d’ami·e·s, sphère professionnelle, culture sociétale, etc. La personne doit donc réguler son émotion dans certaines situations.
Quelles sont donc les normes émotionnelles en éducation ? Le travail social est considéré comme un métier de l’humain, qui se construit notamment à travers l’établissement de relations de confiance. Cependant, les émotions peuvent être considérées comme incontrôlables et contraires au professionnalisme, qui rime avec rigueur, organisation et technique. Les visions du travail social sont différenciées, entre ce qui est prescrit et ce qui est réel.
Cette recherche vise à souligner la façon dont les éducateurs et éducatrices régulent leurs émotions dans leur pratique professionnelle. Elle démontre également les circonstances qui amènent justement à la régulation émotionnelle. Malgré des normes institutionnelles identiques, les éducateurs et éducatrices sociales ne donnent pas forcément la même place aux émotions dans leur pratique. Cela s’explique notamment par le fait que les professionnel·le·s n’ont pas des parcours de vies identiques, les mêmes sensibilités et qu’elles et ils n’ont donc pas été confronté·e·s aux mêmes types de normes émotionnelles.
Pour conclure, ce travail met en lumière de possibles pistes d’action, comme la mise en place de supervisions, afin d’améliorer le bien-être de l’éducateur et de l’éducatrice dans son activité de travail, ainsi que le bien-être des personnes qu’elle ou il accompagne.
Néanmoins, de nombreuses règles stipulent le type d’émotion qu’il est socialement acceptable ou non de montrer dans une situation. Ces règles, explicites ou implicites, se nomment les normes émotionnelles. Ces normes se différencient selon les groupes sociaux auxquels appartient l’individu. De ce fait, toute personne est influencée selon diverses règles, selon les contextes où elle se situe : cadre familial, groupe d’ami·e·s, sphère professionnelle, culture sociétale, etc. La personne doit donc réguler son émotion dans certaines situations.
Quelles sont donc les normes émotionnelles en éducation ? Le travail social est considéré comme un métier de l’humain, qui se construit notamment à travers l’établissement de relations de confiance. Cependant, les émotions peuvent être considérées comme incontrôlables et contraires au professionnalisme, qui rime avec rigueur, organisation et technique. Les visions du travail social sont différenciées, entre ce qui est prescrit et ce qui est réel.
Cette recherche vise à souligner la façon dont les éducateurs et éducatrices régulent leurs émotions dans leur pratique professionnelle. Elle démontre également les circonstances qui amènent justement à la régulation émotionnelle. Malgré des normes institutionnelles identiques, les éducateurs et éducatrices sociales ne donnent pas forcément la même place aux émotions dans leur pratique. Cela s’explique notamment par le fait que les professionnel·le·s n’ont pas des parcours de vies identiques, les mêmes sensibilités et qu’elles et ils n’ont donc pas été confronté·e·s aux mêmes types de normes émotionnelles.
Pour conclure, ce travail met en lumière de possibles pistes d’action, comme la mise en place de supervisions, afin d’améliorer le bien-être de l’éducateur et de l’éducatrice dans son activité de travail, ainsi que le bien-être des personnes qu’elle ou il accompagne.
- Language
-
- French
- Classification
- Social work
- Notes
-
- Haute Ecole de Travail Social Valais
- Travail social
- Education sociale
- hesso:hetsvs
- Persistent URL
- https://folia.unifr.ch/global/documents/321964
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